(r - olive d) I feel so close to you right now.

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Your love pours down on me, surrounds me like a waterfall
And there's no stopping us right now
I feel so close to you right now.
- CALVIN HARRIS.

Son avion avait à peine atterri qu'Henry s'empara de son Blackberry et s'empressa d'en descendre. Tout en tapotant sur son téléphone de manière frénétique, il entra dans la longue voiture noire aux fenêtres teintées. Son attention n'était concentré que sur ses retrouvailles imminentes avec celle qui hantait ses pensées. Cela faisait deux semaines qu'ils ne s'étaient pas vus. Bien sûr, la technologie avait réussi à combler ce certain vide. Mais rien ne valait la douceur de ses lèvres, même les milliers de textos et d'heures d'appels qu'ils échangeaient au cours de ses séparations. Henry avait toujours du mal à supporter la distance, et cela même s'ils n'étaient pas si loin l'un de l'autre. Oli avait, depuis qu'ils s'étaient rencontrés, toujours été sa drogue; s'il ne l'avait pas à ses côtés, il se trouvait en manque, totalement dépendant de ses longs cheveux à la couleur angélique.
Alors qu'il descendait de sa voiture, tentant d'être le plus discret possible, il entra rapidement dans le phare. Il était désert à cette heure-là, ce qui était une très bonne chose. En effet, les gens n'étaient pas censés pas savoir qu'Henry et Olive se voyaient sur une base régulière. Toute cette histoire, ce scandale qui avait éclaté il y a un peu plus d'un an avait quelque peu jeté un froid dans leur relation. Henry avait préféré s'éloigner quelques temps d'Olive, le temps que tout ça ne se calme. Il avait aussi besoin de faire le point sur sa relation maritale; avait-il toujours des sentiments pour celle qui était sa femme depuis sept ans ? Bien sûr, bien vite, il avait découvert que sans Olive, rien n'allait. Après six ou sept mois d'une traversée du désert, il n'avait pas pu rester bien loin d'Olive et l'avait rejoint, un soir, effondré, aux Hamptons, pour tenter de gagner son pardon. Tout était fini avec sa femme. Il en était maintenant sûr et certain, Olive était celle qu'il lui fallait.
Alors qu'il tapotait encore et encore sur son Blackberry, jonglant entre e-mails privés et professionnels, il leva la tête et elle se tenait face à lui. Un large sourire vint se planter sur ses lèvres et alors qu'il laissait son Blackberry tomber dans sa poche, il s'avança vers elle, les yeux pétillants. « Ce que tu as pu me manquer. » s'exclama-t-il, avant de lui saisir doucement son visage pour déposer un long baiser tendre sur ses lèvres si roses.